A D’un point de vue général

Prolonger cette action dans le futur afin de préserver l’épanouissement des jeunes, est nécessaire à leur intégration dans la société.

Suivre l’évolution des jeunes dans leur quartier avec l’ensemble des animateurs et des responsables associatifs pour vérifier la contribution du surf et de notre opération à leur épanouissement personnel et collectif.

Multiplier par deux le nombre de jeunes bénéficiant de l’action «Surf ».

Intéresser davantage les jeunes provenant des zones rurales.

Cibler une population de jeunes adultes ayant peu ou pas fréquenté le littoral maritime et pratiqué des activités sportives.

Organiser, en parallèle de l’opération Surf, des sorties VTT, la découverte de la nature et développer un partenariat solide avec la Fédération Nationale de Kayak sur mer et surtout avec la Fédération de Voile.

Développer un partenariat solide avec les gens de l’ONF à travers des séjours afin de contenir les dunes de la côte girondine et landaise.

Pour 2003 l’Association Surf Insertion sera fortement impliquée dans l’organisation, en tant que relais régional, du forum Européen du lien social par le sport qui se déroulera le 23 et 24 janvier 2003 à Bordeaux et sera organisé par l’association “Fais nous rêver” en partenariat avec le Conseil Régional d’Aquitaine, la mairie de Bordeaux, le Ministère des Sports, le Ministère de la Ville et de l’Agence Française du Programme Européen Jeunesse. Le thème sera : “Comment développer une politique durable de lien social par le sport en Europe”.

B D’un point de vue partenariat :

Augmenter et varier nos partenaires, au niveau des Conseils Généraux d’Aquitaine, des Mairies, prospecter auprès des Entreprises Privées.

Tenter de travailler avec les communes d’accueil, les responsables de camping et des boîtes de nuit et les commerçants.

Multiplier les contacts avec les stations, les offices de tourisme (soutien technique en matière de connaissance du littoral).

Tenter de trouver des emplois saisonniers par une prospection auprès des commerçants et surtout s’informer et d’informer les jeunes sur des nouveaux métiers de médiations et de sécurité sur les plages en direction des pratiquants des sports de glisse.

Développer l’action auprès des filles, le travail avec les familles et les suivis individuels.

Elargir l’accompagnement dans un parcours de formation professionnelle aux métiers du sport ou de l’animation.

Prendre en compte les besoins spécifiques des jeunes qui fréquentent notre activité.

C Les limites de notre action

Si l’action de l’association Surf Insertion a permis d’atteindre les objectifs quantitatifs et qualitatifs prévus, à savoir la sensibilisation et la mobilisation des clubs de surfs, du tissu associatifs et les structures sociales d’Aquitaine à la problématique de l’insertion par le sport de glisse et en particulier le surf en faveur des publics défavorisés en milieu rural et urbain d’Aquitaine.

Elle reconnaît aussi les limites de son action par rapport à certains objectifs qu’elle n’a pu atteindre dû à leurs complexités, mais qu’elle compte les poursuivre et les développer malgré tout, à savoir :

– Développer encore plus notre action qui consiste à négocier auprès des clubs de surf labellisés pour obtenir des tarifs préférentiels destinés aux jeunes issus des milieux urbains et ruraux défavorisés. – Travailler sur le passage de la découverte et d’initiation vers le passage de relais pour les plus motivés à un club de surf le plus proche. Pour plus d’encrage des jeunes sur le littoral, notre souhait est d’avoir un local adapté à leurs besoins et qu’on souhaite intituler “Maison de glisse urbaine” où les jeunes de l’agglomération bordelaise pourront venir chercher tout le matériel nécessaire pour aller surfer individuellement ; Ce local sera un lieu d’information, de rencontre et aussi un atelier de réparation de matériel de surf à l’année. – Si l’idée directive de l’activité est aussi de combattre le phénomène exclusion et les discriminations (refus d’entrée dans certaines boîtes de nuit et certains campings sur le Littoral Aquitain), cette année encore certains jeunes se sont plaints de ces pratiques discriminatoires. Malgré toute notre volonté, cette problématique est toujours d’actualité. Notre souhait est d’impliqué les communes du littoral ainsi que les associations qui agissent sur cette question afin qu’elles s’investissent réellement au quotidien et particulièrement en période estivale où la discrimination est importante.

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