Untitled Document

C’est au chef juge, en collaboration avec les juges de déterminer en début de compétition ou chaque fois que des conditions changeantes l’exigent si la vague qui est proposée aux compétiteurs est une droite, une gauche, un pic ou s’inscrit dans le contexte complexe du multi-pics.
Les droits de priorité retenus doivent être signifiés aux compétiteurs sur un panneau d’affichage lisible par tous.

Principe de base
La règle de base ne tolère qu’un seul compétiteur par vague à moins que deux compétiteurs n’empruntent sans se gêner des directions radicalement opposées. Une sanction d’interférence viendra frapper un compétiteur si sur une vague donnée, la majorité des juges estiment qu’il a gêné un autre concurrent, ayant préalablement acquis un droit de priorité, en dévaluant de quelque manière que ce soit (par un Drop-in, par un Hassling excessif, la chute d’une section, la retenue du leash,…) le potentiel de points du surfeur prioritaire.

Un concurrent qui démarre devant un compétiteur prioritaire peut échapper à l’interférence, si en sortant immédiatement de la vague, la majorité des juges estime qu’il n’a en aucune façon dévalué son potentiel de points.

Droits de priorité suivant les types de vagues
Si la vague ne déroule que dans une seule direction, c’est le compétiteur qui est placé le plus près du point initial de déferlement au moment du départ qui sera prioritaire pour toute la durée de la vague.

Si un pic offre au point initial de TAKE OFF une droite et une gauche valables, sans que les juges puissent pronostiquer et vérifier une qualité supérieure d’un côté ou de l’autre, entre 2 compétiteurs en lutte, le droit de priorité revient à celui qui démarre le premier en marquant par un virage bien défini la direction de son choix.

L’autre compétiteur peut alors évoluer dans la direction opposée ou sortir immédiatement de la vague sans être sanctionné par une interférence s’il n’a pas dévalué le potentiel de points du compétiteur prioritaire. Il sera sanctionné par une interférence s’il prend la direction opposée au compétiteur prioritaire en lui passant devant (NO CROSS).

Si dans l’acquisition d’un droit de priorité simultané les 2 compétiteurs venaient à se rencontrer et à se percuter ou à simplement se croiser, ils se verraient sanctionner tous les 2 par l’application d’une double interférence.

Si les vagues déferlent sur un BEACH BREAK de façon irrégulière, l’acquisition du droit de priorité pourra varier suivant la spécificité du déferlement de chaque vague.

Quand la houle génère 2 pics séparés, bien précis, éloignés l’un de l’autre mais qui sont amenés à se rencontrer, bien que chaque compétiteur soit placé le plus près du point de déferlement de leur pic respectif, le droit de priorité revient au compétiteur qui démarre le 1er. Le second doit céder le passage par une sortie de vague ou un changement de direction.
Si les 2 compétiteurs démarrent de manière simultanée, ils doivent impérativement à l’approche du point de rencontre, éviter de se gêner (en réalisant un changement de direction, un kick out ou un RE ENTRY).

S’ils venaient à se rencontrer ou à se percuter ou à dépasser le point de rencontre, les juges devraient déterminer pour le sanctionner qui est le fautif.

Si les 2 compétiteurs se croisent volontairement, ils seront tous les deux sanctionnés d’une interférence (NO CROSS).

Le SNAKING
Le compétiteur qui est le plus près du point de déferlement de la vague au moment du take off et qui a de ce fait clairement établi son droit de priorité pour toute la durée de sa prestation ne sera pas dépossédé de son acquis ou sanctionné par une interférence même si un second compétiteur venait à démarrer derrière lui (le plus souvent dans la mousse). Si le second compétiteur auteur de l’insertion, ne gêne le concurrent prioritaire, il pourra bénéficier de l’indulgence des juges et même voir sa prestation prise en compte par la notation.

En revanche si les juges estiment qu’il a gêné ou obligé le compétiteur prioritaire à modifier ses trajectoires ou à sortir de la vague il sera sanctionné par une interférence.

LES INTERFERENCES de RAME :
Un compétiteur placé de façon prioritaire ne doit pas être gêné par un autre concurrent ramant sur la même vague. Une interférence de rame sera décidée : – si un compétiteur est entré en contact physique, s’est délibérément placé devant le concurrent prioritaire ou l’a forcé à modifier sa trajectoire alors qu’il ramait pour prendre possession de la vague. – Si un compétiteur est à l’origine de la chute d’une section qui n’aurait pas déferlé naturellement devant le concurrent prioritaire, s’il s’était abstenu de ramer. – Si un compétiteur en ramant se retrouve sur la trajectoire du concurrent prioritaire, provoquant une collision ou obligeant ce dernier à modifier sa trajectoire, à perdre ou à sortir de la vague.

Dans ce dernier cas de figure, les juges peuvent appliquer une sanction d’interférence s’ils estiment qu’ils n’ont pas à faire à un accident fortuit mais bien à une gêne volontaire.

Une fois validées ou constatées par le chef juge les interférences devront être annoncées par le speaker en précisant bien qui est le compétiteur fautif et qui est le compétiteur lésé.

Like this post? Please share to your friends: